So Yo Gnawa

  EVENEMENT DU 8.10.2022 AU SI PAR AZAR

  EVENEMENT DU 7.05.2022 A ARLES

EVENEMENT DU 22.01.2022 AU KALOUM

1. LES GNAWA Les gnawa se définissent à la fois par leur origine ethnique (en tant que confrérie maghrébine issue des anciens esclaves noirs venus de l’Empire du Soudan) et par leurs fonctions (qui peuvent être tant artistiques que religieuses ou thérapeutiques, selon le contexte de leurs interventions). L’ensemble de leur culture est nommé  tagnaouite . La danse, dans cette tradition, n’a lieu qu’en présence des musiciens. Ils jouent du  guembri  (instrument mélodique et percussif à cordes pincées, qui trouve ses origines en Afrique subsaharienne), du  tbel  (tambour joué avec deux bâtons)  et des  qraqeb  (castagnettes en métal). Les ateliers de danse et de musique afro-gnawa que l'association So Yo Gnawa organise visent à s’imprégner de la gestuelle, des rythmes musicaux et des chants de cette culture. Les chants sont dans une langue qui mêle l’arabe à des dialectes d’Afrique de l’Ouest, témoignant de leurs origines. Les ateliers permettent également à chacun de se construire un

Vous avez des questions ?   Vous voulez organiser :   des événements,  des cours,  des stages,  des interventions,  des formations…      dans votre structure ? Vous aimeriez participer à la vie de notre association ? POUR NOUS CONTACTER : A ssociation   S o  Y o  G nawa Site : https://soyognawa.blogspot.com   Facebook  : So Yo Gnawa Tel  : 06.74.99.96.34 (Emilie) Mail  :  soyognawa@hotmail.com

MOHAMMED KHABBA,  Musicien, chanteur et danseur gnawa Issu de la confrérie gnawa d’Essaouira, Mohammed Khabba est un maître du  guembri  et du  tbel . Il maîtrise également l’art des  Koyo , et est donc tout à la fois musicien, danseur, choriste et percussionniste. Par la virtuosité de son jeu, et la profondeur de son expérience, le Maâlem guide traditionnellement la musique lors des  Lila , tout en s’ajustant sans cesse aux danseurs.  Lors de nos ateliers, sa place est centrale : il soutient la danse par son accompagnement musical et nous transmet la richesse et la complexité de la culture gnawa.     Le Maâlem Mohammed Khabba a fondé il y a plus de 20 ans le groupe Jil Gnawa. Ce groupe bénéficie d’une grande renommée, tant sur la scène musicale internationale, que dans sa connaissance de la dimension rituelle des  Lila .     EMILIE EDELMAN,   Danseuse, psychologue et présidente de l’association So Yo Gnawa Emilie vit depuis 20 ans entre la France et Essaouira. Déjà imprégnée des danse

1. QUATRE JOURS A ESSAOUIRA:  « Quotidien gnawa à Essaouira » Nous vous invitons à découvrir Essaouira, bastion de la culture tagnaouite, pour y rencontrer les Maâlem, artisans, artistes qui font vivre cette tradition au quotidien. Ce stage à Essaouira a lieu chaque année, durant une période particulièrement propice : soit juste avant le festival Gnawa qui a lieu en juin, soit durant le mois de  Chaâbane , qui précède le Ramadan. Dans les deux cas, de nombreux membres de la confrérie des gnawa organisent pour l’occasion des  Lila , que ce soit à leur domicile, à la  zaouia  (lieu dédié aux pratiques soufies), ou dans des lieux publics. Nous y traversons 4 journées et soirées de partage. Chaque jour, des temps pédagogiques ainsi que des temps de visites sont organisés. Vous recevrez l’enseignement de grands maîtres gnawa qui vivent à Essaouira lors d’ateliers quotidiens de musique, de chant et de danse. Ils vous feront aussi découvrir l’artisanat et la culture liés à cette tradition (fa

1. QU'EST-CE QU'UNE LILA ? Les  Lila  sont des veillées musicales très riches (tant sur le plan artistique que symbolique) qui cultivent la convivialité. Elles sont traditionnellement organisées par les gnawa. Les veillées organisées par l'association permettent aux élèves des cours et des ateliers de toujours rester en lien avec ce qui se pratique actuellement au Maroc. Il est intéressant de les prévoir à la suite d’un atelier, ou pour finaliser un cycle de cours.   Les personnes extérieures sont aussi les bienvenues. Nous partageons une soirée de musique et de chants, accompagnée d’un repas. La  Lila  est un espace accueillant et chaleureux où chacun peut participer.   Dans la tradition, la danse a systématiquement lieu durant les  Lila , de manière complètement libre. Le Maâlem, qui conduit la  Lila , joue avec son groupe durant plusieurs heures. Il fait défiler les suites musicales dans un ordre précis, afin de permettre l’expression et le laisser-aller de la danse. La

1. NOTRE PROPOSITION D'ATELIERS EN INSTITUTION Les intervenants qui mènent les cours et les ateliers afro-gnawa sont rodés au travail de groupe et à l’ajustement de leurs propositions à des publics très divers (patients hospitalisés en psychiatrie ou en addictologie, adolescents pris en charge par la PJJ ou par l’ASE, personnes incarcérées, ou traversant des difficultés psycho-sociales, public âgé ou porteurs d’un handicap…). Nous discutons avec l’institution de ses attentes et de la manière dont nos interventions pourraient se loger dans le fil de leur travail. Nous proposons des interventions ponctuelles ou régulières. Elles durent entre 1h30 et 3 heures.  Elles peuvent se déployer selon plusieurs visées : de transmission d’une pratique artistique, d’animation socio-culturelle, ou de médiation thérapeutique  ; cela dépend de ce qui est attendu des ateliers. Concernant  la médiation thérapeutique, elle est menée par Emilie Edelman, qui est psychologue clinicienne depuis  plus de 1

1. QUE PROPOSONS-NOUS AUX ENFANTS? Nous avons créé des cours à destination des enfants mêlant percussion, chant et danse. Les rythmes des percussions joués par les musiciens sont expérimentés par les enfants via des jeux de percussions corporelles et la manipulation d’instruments traditionnels adaptés à leur âge.   Ils sont  ensuite profondément intégrés par l’apprentissage des chants qui accompagnent traditionnellement ce rythme. Des jeux de polyphonie sont créés.   Le rythme est aussi accompagné par le corps, avec des mouvements chorégraphiés et des mouvements libres. La danse afro-gnawa invite l’enfant à une toute nouvelle qualité gestuelle. La percussion corporelle permet de se servir de son corps pour créer des sons, des rythmes et des mélodies. Les enfants découvrent tout un répertoire de rythmes et de sons possibles à inventer. Cela crée un vocabulaire amenant chacun à s’exprimer et à échanger. C’est un travail ludique sur l’attention, la mémoire, l’improvisation, l’écoute, la p

1. COMMENT SE DEROULE UN ATELIER? Les ateliers de Danse  Afro-Gnawa sont ponctuels (souvent trimestriels). Ils permettent d’approfondir le travail corporel et musical qui a lieu lors des cours hebdomadaires de Danse Afro-Gnawa (D.A.G. Voir la page précédente qui lui est consacrée). Il permettent aussi à des participants extérieurs de découvrir cette pratique. Chaque atelier est indépendant des autres et peut être suivi sans prérequis. L’atelier dure 3 heures. Il débute par 1h30 de travail psycho-corporel et se poursuit par 1h30 de  Danse Afro-Gnawa (D.A.G. Voir la page précédente) . L'enchaînement des différentes séquences d'un atelier obéit à une cohérence interne qui permet l'approfondissement progressif des mouvements. A la fin de l’atelier, nous proposons le partage d’un moment convivial, où peuvent être abordées et discutées de manière plus informelle certaines questions concernant la culture gnawa. 2. QU'EST-CE QUE LE TRAVAIL PSYCHO-CORPOREL? Nous proposons tout d

1. NAISSANCE DU PROJET L e collectif So Yo Gnawa s’est structuré en association de loi 1901 en octobre 2021. Ses membres fondateurs, Emilie et Mohammed, ont tous les deux un pied en France et l’autre au Maroc. Passionnés par la culture gnawa, leur désir était de pouvoir la faire exister en France, dans son double aspect, artistique et thérapeutique. Ils ont alors construit des propositions d’interventions (artistiques, culturelles, soignantes, psychosociales) qui soient de la qualité de ce qui se pratique au Maroc, tout en cherchant à s’ajuster au public français et à ses attentes. L a petite histoire du nom de l’association U n thème musical particulièrement captivant s'exprime à travers un intermède ludique d'un intérêt symbolique essentiel : c'est celui de la danse de « l'enchaîné », So Yo. On y laisse le danseur se débattre avec plusieurs nœuds liant ses jambes dont il n'arrive pas à se défaire. On appelle alors une âme charitable de l'assistance à son secou